lundi 28 avril 2014

Introduction










La répartition spatiale de la couverture végétale naturelle est la résultante des potentialités et des contraintes géographiques et écologiques qui conditionnent le processus de production végétale, elle est aussi le reflet des contraintes humaines qui entraînent la dégradation des ressources naturelles. En effet la forêt n’est pas universelle, il y a des limites thermiques et pluviométriques au-delà desquelles toute végétation ligneuse ne peut se développer spontanément.

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Les végétaux terrestres sont éliminés par le déficit hydrique dû à une insuffisance pluviométrique sévère qui caractérise les milieux très arides et désertiques, et ils sont arrêtés par les températures trop basses suivant un gradient thermique causé par un faible ensoleillement sur les hautes latitudes, et par la détente adiabatique de l’air quand on s’élève en altitude sur les hautes chaînes de montagnes.

Mais les fortes températures ne sont défavorables à la végétation, que si elles sont accompagnées de déficience pluviométrique. La combinaison entre une forte pluviosité et des températures élevées, crée des conditions les plus favorables à l’épanouissement des écosystèmes les plus riches et les plus complexes qui soient. C’est le cas des forêts intertropicales qui se trouvent à cheval sur l’équateur en Amérique du sud, en Afrique et en Asie.

En Afrique, quand on s’éloigne au nord de ces forêts tropicales, la pluviosité diminue et les savanes s’implantent et deviennent de plus en plus claires au fur et à mesure que l’on s’approche du Sahara, jusqu’à disparaître pour céder la place aux formations steppiques puis au Sahara, le plus grand désert du monde.

La région écologique méditerranéenne est soumise au climat du même nom qui se caractérise par la saison sèche de l’été alternant avec une saison froide pluvieuse. Les quatre saisons sont individualisées. Le Maroc, au sein de cet ensemble tient une place remarquable. En raison de sa position géographique et de l’extrême diversité de ses reliefs, il regroupe à l’intérieur de son territoire toute la gamme des climats méditerranéens, allant du saharien à celui de haute montagne avec tous les intermédiaires. Aussi sa végétation est-elle la plus représentative de tout le bassin méditerranéen.

Par ailleurs, pour des raisons historiques, la flore marocaine est aussi composée d’un pourcentage élevé d’espèces et variétés endémiques, c’est à dire qu’on ne trouve nulle part ailleurs, comme l’arganier, le cyprès de l’atlas, le sapin et le pin noir du Maroc, ainsi que plusieurs espèces sous-ligneuses et herbacées.





Dans ce monde floral marocain, il existe aussi des espèces qui s’apparentent à la végétation d’autres régions florales : hollarctique(septentrionale) et tropicales. En effet le sapin, le pin noir, l’If et le bouleau que l’on trouve dans le Rif s’apparentent aux essences des pays à climat tempéré, l’arganier et les acacias sahariens présentent par contre un cachet nettement tropical.

C’est dire combien est importante cette biodiversité qui caractérise la couverture végétale marocaine, puisqu’elle renferme un matériel génétique inestimable qu’il est impératif de sauvegarder pour les générations à venir, et puisqu’elle comporte des biotopes indispensables à la survie de nombreuses espèces animales sauvages sédentaires et migratrices qui contribuent, elles aussi, à maintenir l’équilibre des écosystèmes forestiers, et en conséquence, à maintenir l’harmonie des grands équilibres naturels.

Les facteurs climatiques et écologiques déterminent la répartition spatiale des massifs forestiers, mais il n’en demeure pas moins que l’action perturbatrice de l’homme est la cause première du recul du manteau végétal dans bien des régions à travers la surface du globe.

La région méditerranéenne qui est le berceau de plusieurs civilisations qui se sont succédées depuis des millénaires, est la plus affectée par la déforestation en raison d’une exploitation abusive des forêts pour subvenir aux besoins inhérents à l’expansion des cités et aux augmentations des populations. Le Maroc n’a pas échappé non  plus à ce phénomène et a vu s’éclaircir son manteau forestier qui reculait depuis des siècles devant l’action combinée entre le feu, la hache, et la dent du bétail
       
En effet, les écosystèmes forestiers se sont formés à des époques lointaines dans le passé géologique, alors que les conditions climatiques leurs étaient idéales, ils ont pu se pérenniser grâce à leurs structures, à leur architecture forestière qui leur permet d’avoir un microclimat stable en dépit des variations climatiques des périodes glaciaires et xérothermiques survenues au cours de l’ère quaternaire.
       




Mais l’action perturbatrice de l’homme est venue rompre la stabilité des équilibres naturels, de sorte que seules les forêts cantonnées dans les zones correspondant aux niveaux des précipitations favorables, ont pu se maintenir dans un état quasi naturel. Grâce à sa proximité de l’océan Atlantique et à ses chaînes de montagnes, le Maroc conserve quand même des massifs forestiers en bon état comparé à plusieurs pays des rives sud et orientale de la Méditerranée, et des essences très diverses peuplent ses forêts : des résineux comme le cèdre, les pins, les genévriers, le thuya, le sapin    etc., et des feuillus comme les chênes de toute sorte, l’arganier, les peupliers, le noyer, l’oléastre, le caroubier, ainsi que de nombreuses essences secondaires qui couvrent des surfaces importantes.
       
Actuellement un autre facteur défavorable semble se dessiner à l’horizon, il s’agit des perturbations climatiques dues à l’effet de serre provoqué par l’augmentation du taux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère en raison des émissions dans l’air des déchets de combustion des hydrocarbures. Le climat a tendance à devenir instable, il présente une sorte d’arythmie, et il semblerait qu’on devrait s’attendre à une succession, de manière aléatoire, d’années sèches et d’années pluvieuses. Cette perspective n’est certainement pas favorable à la régénération naturelle des forêts, et donc menace leur pérennité.
       
Ceci nous oblige à redoubler d’effort dans le domaine de la conservation et de développement de nos ressources forestières qui sont un élément essentiel de régulation du climat, et des puits qui emmagasinent du gaz carbonique, la première molécule à effet de serre.
       
La forêt n’est pas uniquement un réservoir de gaz carbonique, mais aussi une importante source d’oxygène, un régulateur du débit du système hydrographique et un important stock d’énergie solaire.

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